19 JUILLET 2025 • Aurélien • Conception de formations • Tous

Apprentissage, mémoire et sommeil : consolider les connaissances en dormant

sommeil et apprentissage

Impact du sommeil sur la mémoire : comprendre son rôle dans les apprentissages 

La durée de sommeil et la qualité du sommeil jouent un rôle fondamental dans notre capacité à apprendre et à retenir de nouvelles informations.

L’importance du sommeil pour l’apprentissage est capitale : dormir permet de renforcer les connexions cérébrales impliquées dans la mémoire.


On parle souvent de « dormir pour mieux apprendre », car c’est pendant le sommeil que le cerveau trie, consolide et ancre durablement les connaissances acquises dans la journée. Comprendre ces mécanismes est une étape clé pour concevoir des formations adaptées, efficaces et en phase avec le fonctionnement naturel du cerveau humain.

1. Pourquoi le sommeil est essentiel aux apprentissages et au fonctionnement cognitif

Le rôle du sommeil dans notre capacité à bien apprendre est fondamental.

Il ne s’agit pas seulement de repos physique, mais d’un processus cérébral actif indispensable à la performance cognitive. Les recherches en sciences cognitives montrent que la durée de sommeil et sa qualité influencent directement la mémorisation, la concentration, et l’attention.


Un bon sommeil favorise notamment :

  • Le maintien de l’attention et de la vigilance en journée,
  • La performance de la mémoire de travail,
  • La capacité à traiter des informations complexes ou à résoudre des problèmes.
À l’inverse, une privation de sommeil altère les fonctions exécutives, ralentit les capacités de raisonnement, et nuit à l’acquisition de nouvelles connaissances. 
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2. Ce que fait le cerveau pendant le sommeil

Si l’on veut aider le cerveau à apprendre, il faut comprendre ce qu’il fait lorsqu’on dort. Pendant la nuit, le cerveau poursuit en réalité un travail d’organisation cognitive, essentiel à l’apprentissage.


Ce travail repose sur trois mécanismes clés :

  • Le tri des informations reçues pendant la journée,
  • La consolidation des souvenirs jugés pertinents,
  • L’ancrage de ces connaissances dans la mémoire à long terme.

Les différentes phases de sommeil y contribuent de façon complémentaire.

Le sommeil lent, en particulier, permet revivre les apprentissages récents, renforçant les connexions neuronales.
Le sommeil paradoxal, quant à lui, participe à la redistribution des souvenirs dans le cerveau, les rendant plus accessibles et plus durables.


"Le temps de sommeil ne suit pas l’apprentissage : il en fait partie." 

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3. Manque de sommeil : Ce que l'on perd en dormant mal

Un sommeil insuffisant ou une privation de sommeil a un impact direct et négatif sur les apprentissages et les fonctions cognitives. Sans un repos adéquat, le cerveau ne peut pas correctement réaliser les mécanismes de tri, consolidation et ancrage des souvenirs.


Les troubles du sommeil engendrent une baisse de la capacité d’attention, une mémoire de travail affaiblie, et une difficulté à stocker durablement les nouvelles informations


À long terme, une dette de sommeil chronique peut entraîner un épuisement cognitif, une diminution de la créativité, et même affecter la motivation à apprendre.


"Prendre en compte la qualité et la durée de sommeil n’est pas un luxe : c’est une nécessité pour garantir un apprentissage efficace et durable."

4. Comprendre les mécanismes de la mémoire pour optimiser des parcours de formation

Pour bien apprendre, il est crucial de comprendre comment fonctionne notre cerveau et les mécanismes cérébraux qui sous-tendent la mémorisation. Ces mécanismes influencent la façon dont les apprentissages sont intégrés, traités et consolidés.

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Parmi eux, on distingue notamment :

  • La répétition : qui renforce les connexions neuronales et facilite l’ancrage durable des connaissances,

  • L’effet de primauté et de récence : où les informations présentées en début et en fin d’une session sont mieux mémorisées,

  • L’effet d’isolement : qui aide à retenir plus facilement une information qui se distingue du reste,

  • Le rôle des émotions : qui rendent certaines expériences plus marquantes et favorisent la consolidation,

  • La gestion de la charge cognitive : essentielle pour ne pas saturer le cerveau et permettre une bonne assimilation,

  • Le repos et les pauses : indispensables pour que le cerveau puisse traiter et fixer les informations, notamment lors du sommeil.

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Intégrer ces connaissances dans la conception des parcours de formation permet d’accompagner le cerveau à apprendre de manière naturelle et efficace.
Une approche cérébrale de la formation favorise non seulement la mémorisation, mais aussi la motivation et l’engagement des apprenants, pour un apprentissage durable et réussi.

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  • Favoriser la répétition espacée pour renforcer durablement les apprentissages,
  • Structurer l'information pour mieux mémoriser et pour améliorer la rétention,
  • Stimuler l’attention et l’engagement des participants.

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FAQ - Sommeil et apprentissage

Quelle est la différence entre sommeil léger et sommeil profond pour les apprentissages ?

Le sommeil léger joue un rôle de transition, mais c’est surtout le sommeil lent profond et le sommeil paradoxal qui participent à la consolidation des apprentissages. Chaque phase a une fonction spécifique dans le traitement des informations.

Combien d'heures de sommeil par nuit sont nécessaires pour bien apprendre ?

Pour un adulte, 7 à 9 heures de sommeil par nuit sont recommandées. En dessous de ce seuil, la mémoire, la concentration et la capacité d’apprentissage sont fortement affectées.

Le manque de sommeil impacte-t-il tous les types de mémoire ?

Oui. Une dette de sommeil perturbe aussi bien la mémoire de travail que la mémoire déclarative ou procédurale. Le cerveau peine alors à encoder et restituer efficacement les informations.

Les adultes en formation ont-ils les mêmes besoins en sommeil que les étudiants ?

Oui, même s’ils dorment souvent moins. Or, chez l’enfant comme chez l’adulte, un bon apprentissage dépend d’un temps de sommeil suffisant, adapté à chacun.

Peut-on compenser une mauvaise nuit avec une sieste ?

La sieste peut améliorer l’attention et la vigilance à court terme, mais elle ne remplace pas les fonctions complètes du sommeil nocturne, notamment celles du sommeil lent profond.

Quel est l’impact d’un manque de sommeil par nuit sur l’apprentissage ?

Un déficit de sommeil par nuit réduit la capacité d’attention, la mémorisation et la performance cognitive globale.